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Mme X, pour se voir reconnaître propriétaire indivise d’une terre, avait contesté la transcription, sur le registre de la conservation des hypothèques de Papeete, d’un échange transactionnel dont M. Z s’était prévalu et qui avait été conclu entre leurs ascendants respectifs, par acte sous seing privé datant de 1927.
La cour d’appel avait jugé que cette transcription hypothécaire prouvait le transfert des droits de propriété de l’auteur de Mme X à celui de M. Z, par des motifs d’ordre général tirés des conditions climatiques, de la présence d’insectes en Polynésie française et de la tradition orale.
Mme X fait grief à l’arrêt de rejeter sa demande. Elle est déboutée par la Cour de cassation.
La cour d’appel a justement retenu que :
Commencement de preuve par écrit à Tahiti : entre tradition orale et traduction de l’acte
Civil - Personnes et familles
25/11/2020
Les juges du fond apprécient souverainement le caractère fidèle et durable de la transcription d’un échange transactionnel sur le registre de la conservation des hypothèques.
La cour d’appel avait jugé que cette transcription hypothécaire prouvait le transfert des droits de propriété de l’auteur de Mme X à celui de M. Z, par des motifs d’ordre général tirés des conditions climatiques, de la présence d’insectes en Polynésie française et de la tradition orale.
Mme X fait grief à l’arrêt de rejeter sa demande. Elle est déboutée par la Cour de cassation.
La cour d’appel a justement retenu que :
- la tradition orale avait pu conduire les parties à l’échange contesté, à ne pas conserver l’acte sous signature privée original,
- et que la transcription hypothécaire de celui-ci, qui avait été conservée dans des conditions adéquates, en reproduisait littéralement la traduction, effectuée par un interprète assermenté.
Pour aller plus loin, v. Le Lamy Droit du contrat, n° 985 et s.